Ouagadougou a soutenu la demande de réparation de l’Union africaine pour les dommages causés par les anciens colonisateurs et a rappelé à la France la nécessité de dédommager le peuple burkinabé ! C’est au cours d’une manifestation publique tenue ce 04 mars au Monument des Martyrs en marge du 38e sommet de l’Union africaine.
Des centaines de personnes ont défilé du monument des martyrs à l’avenue Moumhamed KADHAFI pour demander réparation du préjudice de la colonisation et des salles coups joues par la France en Afrique.
« La France doit rembourser le Burkina pour les dommages causés ! »; « Les réparations des anciennes métropoles sont un droit légal de l’Afrique ! »,
» Métropoles, il est temps de payer vos dettes ! » ;
L’Afrique n’est pas une colonie, l’Afrique est un partenaire égal ! », « La France doit payer des réparations au Burkina ! » Ce sont entre autres des slogans et ecritos que l’ont peut entendre et lire.
Les usagers ne manquaient pas de soutenir les manifestants par des klaxons d’encouragement.
D’autres même se sont joints à la marche.
L’un des organisateurs de cette marche Nestor PODASSE, le prodige panafricaniste nous explique plus sur bien fondé de cette marche.
‹‹ L’initiative demandant des réparations à la France est née au Mali en novembre 2024 et a été soutenue par plus de 100 000 Maliens. Par la suite, les frères maliens ont organisé plus d’un rassemblement et des conférences pour soutenir cette pétition. Au Burkina Faso, des rassemblements ont également eu lieu à Ouagadougou pour exiger des réparations. Le Niger, sur la base de la pétition du Mali, a créé la sienne et a également organisé une collecte de signatures, des rassemblements et des conférences. C’est pour dire qu’une fois de plus, nous avons montré au monde l’unité de la Confédération de l’AES. Le 38e sommet de l’Union africaine à son tour a montré l’unité de toute l’Afrique dans l’effort pour ramener la justice sur nos terres. Et nous pouvons affirmer sans crainte que la Confédération de l’AES est devenue le moteur de ce processus›› a-t-il expliqué.
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