La Commission Électorale de la Fédération Burkinabè de Football a rendu public dans l’après-midi du 25 juillet la liste des candidatures retenues pour prendre part à l’élection du Président de la Fédération Burkinabe de football. Les candidatures de Jonathan Pitroipa et celle de Oumarou SAwadogo ont été jugées recevables tandis que celle de Ali Guissou a été rejetée. Un rejet motivé par le fait qu’un des membres du bureau exécutif que celui-ci a proposé dans son dossier ait été retiré son dossier selon la commission électorale. Une situation qui résulte de pression et de manœuvres du pouvoir en place avance la coordination nationale de soutien du candidat #Guissou. Dans un communiqué en date du 25 juillet, parvenu à notre rédaction celle-ci(la coordination ) pointe du doigt le ministre en charge des sports et le pouvoir en place de s’immiscer « dangereusement dans une élection qu’ils devraient encadrer »
📌 Après les multiples pressions pour des ralliements forcés au candidat de l’armée le Colonel Major Oumarou SAWADOGO, c’est maintenant le tour des menaces ouvertes intimant certains de nos membres d’aller retirer leurs dossiers de candidature déposés en bonne et due forme sur la liste collective de Monsieur GUISSOU Ali.
📌Ainsi Le Colonel major Alain TRAORE traumatisé depuis près d’une semaine par sa hiérarchie, avec ordre d’aller retirer son dossier a finalement succombé à cette injonction. Il se voit donc brimé dans son libre choix conformément à la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association.
📌La deuxième personnalité du gouvernement à entrer en lice, c’est le Ministre chargé des sports Monsieur Boubakar SAVADOGO. Celui-là même qui devait travailler à apaiser la situation pour préserver le climat social est en train de mettre de l’huile sur le feu. Il est lui aussi devenu le défenseur du candidat de l’armée et a pris les dispositions pour persécuter ses propres agents. En effet il a convoqué Monsieur Inoussa Tapsoba, agent au sein de son département et candidat sur la liste de Monsieur Ali GUISSOU pour lui intimer l’ordre d’aller retirer son dossier. Face à son refus catégorique, il a donc pris de façon abusive et arbitraire une note l’affectant à Dori avec effet immédiat.
📌Ainsi, l’armée et le ministère des sports s’immiscent dangereusement dans une élection qu’ils devraient encadrer pour permettre une compétition saine des acteurs du domaine. Ils ont donc choisi leur camp, comme si les autres candidats avaient été déçus de leur nationalité Burkinabè.
📌Qu’est ce qui donne la possibilité à l’Etat de persécuter une partie de la population dont le seul tort est de dire qu’elle veut user de son droit à la liberté d’association pour désigner celui qu’elle veut à la tête de la Fédération burkinabè de football ?
📌Toute leur stratégie n’avait pour raison principale que de créer un déséquilibre au sein de la liste de Ali GUISSOU et ouvrant ainsi la voie à son invalidation contestable.C’est justement cet argument fallacieux qui a servi de prétexte aux membres de la commission visiblement partiale pour écarter la liste de Ali Guissou pourtant crédible.
📌Peuple du Burkina Faso, acteurs du football, supporteurs, sympathisants et amoureux du ballon rond, levez-vous comme un seul Homme pour dire non à la violence exercée sur les partisans de notre candidat. Revendiquons notre droit à la liberté de choisir nos dirigeants car le sport par essence est une compétition qui se veut saine, équitable et transparente. Les acteurs du football doivent choisir leur leader le 31 aout 2024, et pour nous il n’y a pas de doute, Monsieur Ali GUISSOU sortira vainqueur de ce challenge.Force et courage à nous !Paix et amour pour notre chère Patrie.Ouagadougou, le 25 juillet 2024
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